Sorties littéraires de MAI

Posté le 30/04/2017 par Delphine Hiernaut

Beaucoup de belles sorties encore pour ce mois de mai ! Vous allez rêver, pleurer, rires avec les nouveaux romans de Didier Van Cauwelaert (Le retour de Jules), de Victoria Hislop (Cartes postales de Crète), de Jojo Moyes (Après toi), d’Anna Gavalda (Fendre l’armure), Tamara McKinley (Les orages de l’été), Virginie Grimaldi (Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie), Sophie Kinsella (Ma vie pas si parfaite), Jeanne Benameur (L’enfant qui), et bien d’autres.

Ces sorties s’accompagnent du passage en poche du titre précédent des auteurs ! A notre plus grand bonheur, vous retrouverez, entre autres, Une nuit en Crète de Victoria Hislop, Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi, Otages intimes de Jeanne Benameur; de quoi passer de belles heures de lecture.

 

 

 

TAMARA MCKINLEY: les orages de l’été

1947. Accompagnée d’un ami d’enfance secrètement amoureux d’elle, Olivia Hamilton retourne en Australie, sa terre natale, où sa mère Eva vient de mourir. Avant de disparaître, cette dernière lui a transmis des documents qui ont ébranlé ses certitudes concernant ses origines. Sur place, Olivia retrouve sa soeur aînée, qui cultive à son égard une franche hostilité. Les archives léguées par leur mère seraient-elles à l’origine d’une telle animosité ? Aidée par Maggie, la gérante de la pension où elle loge, Olivia tentera de percer un à un les secrets qui nimbent son enfance.
Avec cette saga, dans la lignée de ses grands succès, Tamara McKinley signe son roman le plus personnel, celui qui lui tient le plus à coeur.

 

VIRGINIE GRIMALDI :  Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie

« Je ne t’aime plus. »
Il aura suffi de cinq mots pour que l’univers de Pauline bascule.
Installée avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s’écouler en attendant que la douleur s’estompe. Jusqu’au moment où elle décide de reprendre sa vie en main.
Si les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer.
Chaque jour, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée dans le passé peut faire resurgir les secrets les plus enfouis.
Avec une extrême sensibilité et beaucoup d’humour, Virginie Grimaldi parvient à faire revivre des instantanés de vie et d’amour et nous fait passer du rire aux larmes. Une histoire universelle.

 

JEANNE BENAMEUR :  Otages intimes

C’est l’histoire d’Étienne, photographe de guerre, pris en otage dans quelque lointaine ville à feu et à sang. C’est l’histoire d’un enfermement et d’une libération – pas forcément ceux qu’on croit. Sur une thématique éminemment contemporaine, le nouveau roman de Jeanne Benameur s’ouvre comme un film d’action pour mieux se muer en authentique livre de sagesse. Avec la délicatesse d’âme et la profonde sincérité qu’on lui connaît, l’auteur des «Demeurées »et de «Profanes »y tend une ligne droite entre la tête et le cœur, un chemin vers des êtres debout.

JEANNE BENAMEUR : L’enfant qui

Dans l’absence laissée par la disparition inexpliquée de sa mère, un enfant, son père et sa grand-mère partent chacun à la reconquête de leur place et de leur présence au monde. Dix-sept ans après le choc des «Demeurées», Jeanne Benameur, fidèle aux âmes nues, pose avec «L’Enfant qui», texte talisman, une nouvelle pierre sur le chemin le plus juste vers la liberté.

 

JOJO MOYES :  Après toi

Un an et demi après avoir exaucé le voeu de Will, qui souhaitait bénéficier du suicide assisté, Lou quitte sa ville natale où elle est la cible de critiques. Elle commence une nouvelle vie à Londres, mais elle a du mal à se conformer aux dernières volontés de Will qui lui recommandait de profiter de la vie.

ANNA GAVALDA : Fendre l’armure

On me demande d’écrire quelques mots pour présenter mon nouveau livre aux libraires et aux critiques et, comme à chaque fois, ce sont ces quelques mots qui sont les plus difficiles à trouver. Je pourrais dire que c’est un recueil de nouvelles, que ce sont des histoires, qu’il y en a sept en tout et qu’elles commencent toutes à la première personne du singulier mais je ne le vois pas ainsi. Pour moi, ce ne sont pas des histoires et encore moins des personnages, ce sont des gens.
De vrais gens. Pardon, de vraies gens. C’est une faute que j’avais laissée dans mon manuscrit, « la vraie vie des vrais gens », avant que Camille Cazaubon, la fée du Dilettante, ne me corrige : l’adjectif placé immédiatement avant ce nom se met au féminin. Quelles gens ? Certaines gens. De bonnes gens. Cette règle apprise, je suis allée rechercher tous mes « gens » pour vérifier que tous s’accordaient bien et j’ai réalisé que c’était l’un des mots qui comptait le plus grand nombre d’occurrences.
Il y a beaucoup de « gens » dans ce nouveau livre qui ne parle que de solitude. Il y a Ludmila, il y a Paul, il y a Jean (!) et les autres n’ont pas de nom. Ils disent simplement « je ». Presque tous parlent dans la nuit, pendant la nuit, et à un moment de leur vie où ils ne différencient plus très bien la nuit du jour justement. Ils parlent pour essayer d’y voir clair, ils se dévoilent, ils se confient, ils fendent l’armure.
Tous n’y parviennent pas mais de les regarder essayer, déjà, cela m’a émue. C’est prétentieux de parler de ses propres personnages en avouant qu’ils vous ont émue mais je vous le répète : pour moi ce sont pas des personnages, ce sont des gens, de réelles gens, de nouvelles gens et c’est eux que je vous confie aujourd’hui.