Je voulais vivre

Adélaïde de Clermont-Tonnerre

Auteur francophone
Aventure
Drame
Féministe
Historique
Roman

Le résumé

Par une nuit glaciale, le père Lamandre recueille une fillette de six ans venue frapper avec insistance à sa porte. L’enfant aux yeux admirables tremble de froid et de faim. Elle a les pieds en sang dans ses souliers à boucles d’argent, mais refuse de répondre aux questions qui lui sont posées. Le vieux prêtre ne saura que son prénom : Anne. Vingt ans plus tard, Anne est devenue Lady Clarick. Richissime, courtisée, elle a l’oreille des grands et le cardinal de Richelieu ne jure que par elle. Pourtant, dans l’ombre, quatre hommes connaissent son vrai visage et sont prêts à tout pour la punir de ses forfaits. Manipulatrice sans foi ni loi, intrigante, traîtresse, empoisonneuse, cette criminelle au visage angélique a traversé les siècles et la littérature : elle se nomme Milady.
Voici venu le temps d’écarter la légende pour rencontrer la femme. Même un personnage de fiction peut réclamer justice. Ce roman inoubliable, écrit d’une voix puissamment contemporaine, rend vie à Milady et nous offre son histoire dont Dumas a semé les indices dans Les Trois Mousquetaires.
Magnifique portrait d’une femme libre menant, pour sa survie, un jeu dangereux. Dans une époque où trop d’hommes voudraient la contraindre et la posséder, elle se bat – jusqu’à la transgression ultime – pour son pays, pour son idéal et pour sa liberté.

La critique du Chat Botté

L’avis de Delphine :

« Je voulais vivre » est un récit magnifique ! C’est mon gros coup de cœur de cette rentrée littéraire. Comment vous dire que ce livre a tout : un récit captivant, une plume enchanteresse, un personnage charismatique, un point de vue original et novateur. Tout !

C’était un pari risqué de s’attaquer à un personnage de Dumas mais Adélaïde Clermont-Tonnerre réussit un tour de force parfait ! Elle n’enlève rien à Milady. Bien au contraire, elle lui donne une profondeur, bien plus de charisme et on ressent beaucoup d’empathie pour son héroïne. Elle lève des zones d’ombres sans pour autant ré-écrire le personnage. Elle donne juste une autre manière de le percevoir. On se rend compte à quel point l’époque était machiste et profondément injuste envers les femmes. Du coup, les Mousquetaires, quant à eux, perdent un peu de leur superbe.

Il ne s’agit pas, ici, d’un récit de cape et d’épée mais bien d’un portrait de femme. On va suivre Anne de Breuil, dite Milady, de ses 4 ans jusqu’à sa mort. On découvre une petite fille intelligente, attachante et qui n’a qu’une envie: survivre. Loin de l’être machiavélique et calculateur décrit par Dumas, on découvre une femme qui a beaucoup souffert, qui a aimé sincèrement et dont les actes ont toujours été motivés uniquement par l’envie de vivre. Elle brosse un portrait d’une grande humanité.

Le récit est une lecture intense et passionnante. Adélaïde Clermont-Tonnerre sait captiver son lecteur en imprégnant son histoire d’émotions. Il faut dire qu’avec le personnage de Milady, elle a de la matière ! Ajoutez à cela, sa plume fluide, chaleureuse et envoutante, vous obtenez un récit que l’on dévore d’une traite.

Bref, vous l’aurez compris, j’ai vraiment beaucoup aimé ce livre et je vous le recommande vivement !

parution le 20/08/2025

prix: 24 euro

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