Miniature - Luna

Luna

  • Serena Giuliano
  • amitié
  • Auteur francophone
  • Drame
  • Feel good
  • Résilience
  • Roman

Le résumé

Parfois, on pense trouver le soleil en août, mais c’est la lune qu’on trouve en mars.
Luna arrive à Naples contre son gré : son père est gravement malade. Rien, ici, ne lui a manqué. Ses repères, ses amies, son amour sont désormais à Milan. Alors pourquoi revenir ? Pourquoi être au chevet de son papa, au passé trouble, et avec lequel elle a coupé les ponts ?
Mais Napoli est là, sous ses yeux : ses ruelles animées et sales, ses habitants souriants et intrusifs, sa pizza fritta, délicieuse et tellement grasse, son Vésuve, beau et menaçant…
Est-il seulement possible de trouver la paix dans une ville si contrastée ? Mais si ce retour aux sources sonnait finalement l’heure de l’apaisement?

La critique du Chat Botté

L’avis de Vanessa :

Dès les premières pages de Luna, j’ai su que j’allais voyager.
J’ai un faible pour l’Italie, et j’aime les romans de Serena Giuliano justement pour cela : elle nous y emmène en balade, avec légèreté, chaleur et humanité.

Le roman s’ouvre à l’aéroport de Naples. Luna revient dans sa ville natale après des années d’absence. Elle y a grandi, avant d’en partir brusquement avec sa mère. Depuis, elle vit à Milan, entourée de ses amies fantasques, de son travail et d’un quotidien bien rangé. Son retour dans la cité napolitaine n’est pas un choix de cœur, mais une obligation : son père est malade. Et même si elle ne le dit pas tout de suite, elle lui en veut. Depuis longtemps. Pourquoi ? On ne le sait pas au début. Mais le silence, les tensions, les souvenirs… parleront pour elle.

À Naples, Luna se heurte d’abord à tout ce qu’elle a voulu fuir. Et pourtant, au fil des jours, quelque chose se répare, grâce à l’amour discret mais sincère de ceux qui l’entourent.

Grâce à Filomena, la voisine bienveillante de son père.

Grâce à Gina, sa cousine forte et brute, mais pleine de cœur.
Grâce à ses amies, qui la soutiennent par messages.
Et grâce à la pizza fritta, évidemment.

Ce roman est un mélange parfait : léger, drôle, facile à lire, mais profond quand il le faut.
Il parle de la famille, du pardon, de ces choses qu’on n’ose pas affronter mais qu’on porte en soi malgré nous. On rit souvent, on est ému parfois, et surtout, on se sent bien. Comme devant un bon film italien qu’on regarderait un soir d’été.

Et puis il y a des scènes pleines de pep’, comme celle où le chat du père de Luna – et de Filomena – pas franchement ravi de son arrivée, décide de marquer son territoire en se soulageant sur son lit. Typiquement le genre de détail qui fait sourire et rend les situations et personnages plus vrais, plus humains. J’ai d’ailleurs adoré Luna, bien sûr, mais aussi tous les personnages secondaires, qui donnent au roman sa couleur, sa chaleur et son rythme.

« Luna » est un livre qui fait du bien, sans forcer, qui se lit d’une traite, et qui laisse une jolie empreinte une fois refermé.

Parution le 2 mars 2022

Prix : 8.45€


Les commentaires

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