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- Laura Ulonati
- Auteur francophone
- Roman
Le résumé
Musicien, employé de mairie, buveur, coureur, croyant incertain, Wasif Jawhariyyeh est un joyau aux multiples
facettes comme le siècle dernier savait en inventer, témoin d’un temps où chrétiens, juifs, musulmans se disaient tous « des gens de Terre sainte », des habitants d’une ville « qui mélangeait, qui mangeait ensemble
tous les dialectes de la Méditerranée ». Au son du oud, Wasif fait revivre la voix de Jérusalem, les saveurs et les plus vives couleurs de son passé oublié.
Confidences douces-amères d’un petit musicien à l’étoffe de grand personnage, “J’étais roi à Jérusalem” raconte un homme simple qui tire des autres l’amour et l’amitié comme on tire le vin, et nous montre la mixité d’une Jérusalem moderne, loin d’une archéologie qui la fige, de fantasmes ou d’antagonismes qui l’enferment en destin du monde. À travers les mots de Wasif, la ville retrouve son soleil, sa poésie, et penche sur lui un sourire qui vaut mille pardons.
La critique du Chat Botté
L’avis de Delphine:
J’étais roi à Jérusalem est un roman de mémoire et de lumière. Laura Ulonati tisse la grande Histoire en racontant l’histoire familiale de Wasif Jawhariyyeh.
Wasif est de ces personnages qu’on n’oublie pas. Musicien, employé de mairie, buveur, coureur, croyant incertain — il incarne la complexité joyeuse d’un siècle disparu. Au son de son oud (une sorte de guitare), il redonne vie à Jérusalem, cette ville-monde où chrétiens, juifs et musulmans se disaient autrefois “gens de Terre sainte”, habitants d’un lieu où l’on “mangeait ensemble tous les dialectes de la Méditerranée”.
Librement inspiré d’une figure réelle, Wasif nous guide à travers la Jérusalem du début du XXᵉ siècle : ses ruelles, ses fêtes, ses odeurs, ses musiques. À travers lui, Laura Ulonati dresse le portrait d’un homme habité par la passion, le doute et le désir de vivre, mais aussi celui d’une époque où la ville respirait au rythme du mélange et de la rencontre.
La langue de Laura Ulonati, fluide et poétique, épouse le souffle de la musique, fait vibrer les pierres et les voix d’un monde disparu.
Wasif, avec sa tendresse un peu ébréchée, sa musique et ses excès, porte en lui la Jérusalem des hommes — celle des marchés, des rires, des parfums — une Jérusalem vivante, métissée, profondément humaine. Ce roman est un chant d’amour à la ville et à la mémoire, un hommage à la beauté du souvenir, à la puissance du partage et à la tendresse d’un regard tourné vers ce qui fut, mais qui continue de vibrer.
parution le 20/08/2025
prix : 22 euro
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