Miniature - La petite fille qui avait avalé un nuage aussi grand que la tour Eiffel

La petite fille qui avait avalé un nuage aussi grand que la tour Eiffel

  • Romain Puertolas
  • Humoristique

Le résumé

Si tout a commencé, pour Romain Puértolas, par l’ambulation à succès, chahutée et planétaire, d’une armoire bien complète de son Fakir, tout va continuer avec la geste aérienne d’une donzelle hors norme : Providence Dupois, debout dès l’aube, flair de reine, six orteils au pied droit, factrice de profession et mère par instinct. Coincée en aérogare par la nuageuse colère d’un volcan islandais, Providence ne peut aller quérir-guérir au Maroc l’enfant malade qu’elle a adoptée : Zahera, fillette aux poumons embrumés (toujours des nuages) par la mucoviscidose. Elle tempête, trépigne et songe à l’enfant qu’elle a découverte, petite boule de charmants prodiges, lors d’une hospitalisation au Maroc. Quand soudain les dieux suscitent un génie : le maître 90, dit aussi Hué, pour qui vole qui veut, suffit d’ouvrir les bras, l’envol se prend comme un élan : hop ! Et Providence de voler, cap Maroc ! Mais si, en définitive, tout cela n’était que chimère à réacteurs, un conte odoriférant, une rêverie en altitude… Qui sait ? « le monde est un enfant qui veut voler, avant de savoir marcher » nous glisse l’artiste : dont acte, rêvons, volons, rêvons que nous volons. Lisons.


La critique du Chat Botté

L’avis de Delphine :

Décevant ! « La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel » est le deuxième roman de Romain Puertolas qui m’avait fait rire aux éclats avec son 1er livre : « L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa« . Aussi, j’ai sauté dessus dès sa sortie; pour me rendre compte que ce roman était pathétique. Je n’ai pas ri du tout.  L’auteur veut mixer sentimentalisme et humour. Son héroïne est séparée de sa fille gravement malade et veut par dessus tout la retrouver. S’en suit une série d’événements burlesques et sensés être hilarants. Le problème, c’est que Romain Puertolas n’arrive pas à faire naître l’émotion chez son lecteur. La sauce ne prend pas et, plus il en rajoute, moins on n’y croit.

Puertolas est excellent dans le loufoque. Il a une imagination débordante et arrive à créer des situations des plus cocasses. Seulement, il devrait rester dans l’humour. L’émotion n’est pas son truc. Le mariage des deux rend ce roman-ci assommant. Pourtant, c’est possible de mêler le tragique et le rire; « Dieu me déteste » de Seamon Hollis en est la preuve.

parution le 7 janvier 2015

prix : 19.00 euro


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