Miniature - Gazoline Tango

Gazoline Tango

  • Franck Balandier
  • Roman

Le résumé

Benjamin Granger n’est pas ce que l’on peut appeler un « chanceux ».  Depuis sa naissance, il souffre d’un mal étrange : il ne supporte aucun bruit. Ni surtout aucune musique. Sauf celle de Jean-Sébastien Bach que le père Germain lui joue à l’harmonium, pour l’apaiser, dans son église désertée. Et, à force de répéter 33 à des médecins qui ne savent pas réellement mettre un nom sur sa maladie, il se persuade que, comme le Christ, il mourra le jour de ses 33 ans, le 11 juillet 2016, à 13 heures 15 précises, au plus tard.

En attendant cette issue tragique, réduit à vivre avec un casque anti bruit sur les oreilles, il s’invente des stratagèmes pour supporter le monde qui l’entoure, aidé en cela par quelques habitants bienveillants de la cité des peintres où il réside avec sa mère, batteuse dans un groupe de rock.

Mémé Lucienne, conteuse au passé trouble, Isidore et ses fables de la Fontaine, Yolande, égérie des causes perdues, Tarzan, le maître-nageur, et surtout Noémie, la jolie sourde-muette aux gestes audacieux, tous l’accompagnent dans sa quête d’un silence parfait. Mais c’est au bord d’un grand fleuve africain, après un long voyage, à l’heure exacte annoncée de sa mort, que son destin va s’accomplir dans un ultime pied de nez fait au malheur.


La critique du Chat Botté

L’avis de Dominique :

« Gazoline Tango » est un récit à l’atmosphère triste et sombre mais qui reflète bien la vie dans une cité et avec ses personnages attachants qui se débrouillent par tous les moyens pour garder la tête hors de l’eau. L’auteur nous embarque dans une histoire foisonnante de vies, d’anecdotes drôles et graves à la fois, qui en dit long sur la vie en lisière.
Il y a même une intrigue pour les amateurs de mystères et de jolies révélations.

Le roman est d’abord écrit à la première personne du singulier (dès la naissance) pour basculer vers la fin à la 3e personne mais tout au long du récit, une certaine poésie transparaît. Benjamin (le narrateur:héros) est un personnage haut en couleurs et de tendresse tel Momo dans « La vie devant soi » de Romain Gary.
Tout est là, le regard, le parler, cette façon de vagabonder dans la vie, une belle imagination rythmée par la musique de JS Bach, qui n’est pas le seul à maîtriser l’art de la fugue.

parution le 17 août 2017

prix : 19.00 euro


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